Comment Zeus est mort ? Les Raisons du conflit dévoilés ici...

Les rues de New-York n’avaient jamais été aussi sombres. Un orage s’était abattu sur la ville, menaçant. Le tonnerre et les éclairs illuminaient le ciel noir. Des tombes d’eau s’écrasaient sur l’asphalte, faisant déborder les caniveaux.
Pas le moindre signe de vie ne se manifestait sous ce déluge. La cité semblait s’être transformé en ville fantôme, ce qui semblait le plus normal vu le climat.
Pourtant, une grande agitation régnait sur l’un des plus grands gratte-ciels de New-York. Et pour cause, deux homme se livraient un combat acharné sur son toit. Un véritable duel à mort à l’épée !
L’un d’eux avait l’air plus jeune que l’autre : Sa haute taille, ses larges épaules et son corps musclé dégageaient une impression de virilité et de puissance. Il semblait maîtriser parfaitement l’art du combat à l’arme blanche. Quelques mèches de ses cheveux châtains fouettaient son visage sous les violentes rafales de vent et la pluie battante. Ses muscles jouaient habilement sous ses vêtements trempés. Le pantalon noir très ajusté et visiblement fort coûteux soulignait l’étroitesse de ses hanches et la longueur de ses jambes musclées. Sa chemise blanche lui collait à la peau mais ne semblait pas le gêner pour combattre, ses gestes étant d’une précision redoutable.
Son adversaire, quant à lui, paraissait avoir un peu plus de mal à conserver l’avantage. Ses cheveux et son regard noirs lui donnaient un air autoritaire. Plus petit que son rival, qui atteignait tout de même deux mètres dix de hauteur, il l’attaquait avec rage, le bruit des lames s’entrechoquant, couvert par l’orage au-dessus d’eux.
Le plus grand prit alors la parole :

- Après avoir tué mon fils, tu oses venir me défier sur mes terres ?! Je ne te croyais pas aussi fou !

- Fou ? Oh, je ne dirais pas ça, mon cher John ! J’aurai dû faire ça depuis bien longtemps déjà !

Le dénommé John fronça les sourcils à ces mots tout en continuant le duel qui semblait devenir de plus en plus violent.

- Tu as complètement perdu la raison ! s’exclama-t-il. Faire quoi ? Tu as déjà perdu une fois !

- Les circonstances étaient différentes ! riposta son adversaire en tentant de lui asséner un coup bas que John para aisément.

- Non, rien n’a changé Zeus ! Tu as signé un pacte, et tu viens de le rompre !

D’un coup de pied que son adversaire lui asséna sur la tête, Zeus fut balayé sur quelques mètres. Ce dernier releva la tête, fixant John d’un regard empli de haine et de fureur.

- Il est hors-de-question que je laisse ta lignée prendre le pouvoir sur Olympe ! vociféra-t-il avant de se jeter de nouveau sur lui.

Les lames se rencontrèrent dans un violent éclat de métal. Le regard des deux hommes se trouvait à quelques centimètres l’un de l’autre.

- C'est moi le Roi ! éructa Zeus avec conviction. Et personne d’autre !

John n’en crut pas ses oreilles.

- C'est donc cela ? comprit-il en serrant les dents de dégoûts et de colère. Tu as tué mon fils par ce qu'il était le père de Seth et Gabriel ?! Ta folie des grandeurs n'a donc aucune limite !

De sa lame, il repoussa celle de son adversaire avec violence.

- Ton Bâtard trouvait le moyen de toujours se trouver sur mon chemin ! J'ai réglé ce problème de manière définitive !

A ces mots, le sang de John ne fit qu’un tour.

- Mon quoi ? Comment oses-tu ? s’époumona-t-il, furieux.

Les deux épées s’entrechoquèrent de plus bel. Zeus semblait commencer à s’épuiser tandis que John, dont la colère accroissait la force, redoublait de rage dans ses coups.

- Il ne méritait même pas le titre de Dieu Olympien ! s’entêta Zeus malgré sa position délicate.

- C'est toi qui n’as jamais mérité ton titre de Dieu de l'Olympe ! rétorqua son adversaire en le blessant au ventre, y laissant une légère estafilade. Tu ne l'as eu que parce-que j'ai bien voulu signer ce pacte que tu me présentais ! Tu avais perdu ! Et tu perdras encore !

- Jamais ! C’est moi le Roi !

Comment pouvait-on être aussi têtu alors que la défaite ne faisait aucun doute pour lui ?

- Le Roi de quoi ? ricana John en l’obligeant à reculer sous ses coups. D’un pouvoir que tu n’as pas ? Et tu n’as jamais eu !

D’une parade, il le blessa au flanc droit, le faisant légèrement saigner.

- Tu as tout perdu une fois ! continua d’hurler John pour se faire entendre malgré la tempête, tout en faisant reculer son adversaire dans ses derniers retranchements. Ton Armure sous mes coups ! Et maintenant, tu veux y perdre le reste ? Tu viens ici me provoquer, après avoir tué mon fils ! Mon sang !

Zeus semblait à bout de force alors que John semblait juste s’échauffer.

- Il n'a eu que ce qu'il méritait ! Il n’avait pas à s’interposer !

John serra les dents de colère et de dégoût à ces mots. Ainsi Arès n’avait pas été visé ? Il était mort en sacrifiant sa vie pour une tierce personne.

- Ah oui ? Alors, qui, lâche, voulais-tu tuer pour conserver ton pouvoir illusoire ?

John parlait tout en croisant le fer avec son adversaire et l’intensité du combat ne semblait pas le moins du monde le fatiguer. Ce qui n’était pas le cas de Zeus.

- Tu veux tuer ma lignée, c’est ça ? cracha John, ses coups devenant de plus en plus violents sous la rage. L’exterminer ?!

Un sourire goguenard apparut sur le visage de Zeus. Son regard fixa celui de son adversaire et durant une interminable seconde, John crut qu’il jubilait.

- A ton avis ? ricana-t-il. Réfléchis, John. Qui sont les seuls véritables Dieux jumeaux après Osiris et moi ?

Les yeux du jeune homme s’élargirent sous la surprise, mais elle ne dura pas bien longtemps. Bientôt, elle fit place à la rage.

- Comment as-tu pu oser ?! vociféra-t-il, perdant complètement le peu de sang froid qu’il lui restait encore.

Zeus reçut un redoutable coup de poing qu’il n’avait pas vu venir. Il s’écrasa sur le sol avec violence, avant de se redresser lentement, le souffle court.
La première chose qu’il vit, fut John faisant apparaître la fabuleuse épée d’Arès. Une épée magnifique avec une lame à double tranchant : l’un aussi brillant de la lumière et l’autre aussi noir que les ténèbres. Soudain, l’arme se sépara en deux glaives bien distincts : l’un blanc et l’autre noir.
John avança d’un pas vers Zeus et lança sur un ton presque moqueur :

- Tu te souviens comment sont nées ces deux épées ?

Une lueur de panique sembla traverser les prunelles noires de son rival. Satisfait de cette réaction, John sourit en avançant lentement vers Zeus, une épée dans chaque main.
Levant la lame noire, il poursuivit :

- Cette épée vient de la destruction de l'armure primordiale de ton frère Osiris, et cette épée blanche…

Il tendit l’autre avant de foudroyer son ennemi du regard.

- De la tienne ! cracha-t-il dans une espèce de sifflement sinistre.

Pour la première fois depuis le début de leur duel, Zeus semblait avoir peur. Il se redressa avec difficulté en s’aidant de son épée alors que John apparaissait déjà devant lui.

- C'est ma ligné à présent qui va régner ! Le temps de ton règne est terminé, Zeus !

A ces mots, il lui traversa le ventre avec l’épée noire.

- Ça c'est pour Seth ! vociféra-t-il.

Zeus se figea sous la douleur du coup porté mais n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que John retira d’un coup sec l’épée pour le transpercer à nouveau avec la seconde.

- Ça c'est pour Gabriel !

Cette fois, il tomba à genoux, du sang coulant du coin de ses lèvres.
Imperturbable, John rassembla de nouveau les deux lames pour reformer l’unique épée d’Arès.

- Et ça, c’est pour mon fils Arès !

Les yeux fermés, resserrant sa prise sur la garde de l’arme, il trancha la tête de son rival d’un geste net et précis.
La tête de Zeus roula à ses pieds tandis que son corps s’effondra sur le sol dans un bruit sourd.
John resta quelques secondes là, sans bouger avant de finalement rouvrir les yeux. Son regard se leva presque immédiatement vers le ciel qui semblait se calmer. La tempête était passée. La pluie avait cessé de tomber.
Il fronça les sourcils sachant que cette accalmie ne durerait pas. La mort de Zeus n’était que le début annonciateur de dangers bien plus terribles.
John serra les dents.

Les ennuis ne font que commencer…

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